TRAUMATISME INFANTIL & MALTRAITANCE

Caution : Petit spolié de l’histoire pour illustrer le post par des exemples.

"𝐿𝑒𝑠 𝑐𝑎𝑠 𝑑𝑒 𝑑𝑖𝑠𝑝𝑎𝑟𝑖𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑑'𝑒𝑛𝑓𝑎𝑛𝑡𝑠 𝑠𝑒 𝑑𝑖𝑣𝑖𝑠𝑒𝑛𝑡 𝑒𝑛 𝑐𝑖𝑛𝑞 𝑐𝑎𝑡𝑒𝑔𝑜𝑟𝑖𝑒𝑠 ; 𝐿𝑒𝑠 𝑟𝑒𝑗𝑒𝑡𝑒𝑠 ; 𝑙𝑒𝑠 𝑓𝑢𝑔𝑢𝑒𝑢𝑟𝑠 ; 𝑙'𝑎𝑐𝑐𝑖𝑑𝑒𝑛𝑡 𝑜𝑢 𝑙𝑎 𝑚𝑒𝑠𝑎𝑣𝑒𝑛𝑡𝑢𝑟𝑒 ; 𝑙'𝑒𝑛𝑙𝑒𝑣𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡 𝑝𝑎𝑟 𝑢𝑛 𝑝𝑟𝑜𝑐ℎ𝑒 ; 𝑙'𝑒𝑛𝑙𝑒𝑣𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡 𝑝𝑎𝑟 𝑢𝑛 𝑚𝑒𝑚𝑏𝑟𝑒 𝑑𝑒 𝑙𝑎 𝑓𝑎𝑚𝑖𝑙𝑙𝑒."

"𝐿'𝑒𝑛𝑙𝑣𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡 𝑑'𝑢𝑛 𝑒𝑛𝑓𝑎𝑛𝑡 𝑝𝑎𝑟 𝑢𝑛 𝑖𝑛𝑐𝑜𝑛𝑛𝑢 𝑒𝑠𝑡 𝑙𝑒 𝑝𝑖𝑟𝑒 𝑐𝑎𝑢𝑐ℎ𝑒𝑚𝑎𝑟 𝑑𝑒 𝑡𝑜𝑢𝑡 𝑝𝑎𝑟𝑒𝑛𝑡, 𝑚𝑎𝑖𝑠 𝑠𝑡𝑎𝑡𝑖𝑠𝑡𝑖𝑞𝑢𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡, 𝑐'𝑒𝑠𝑡 𝑒𝑥𝑡𝑟𝑒𝑚𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡 𝑟𝑎𝑟𝑒. 𝐼𝑙 𝑦 𝑎 𝑝𝑙𝑢𝑠 𝑑𝑒 𝑟𝑖𝑠𝑞𝑢𝑒𝑠 𝑞𝑢'𝑢𝑛 𝑒𝑛𝑓𝑎𝑛𝑡 𝑠𝑜𝑖𝑡 𝑚𝑎𝑙𝑡𝑟𝑎𝑖𝑡𝑒 𝑜𝑢 𝑎𝑏𝑢𝑠𝑒 𝑎𝑢 𝑠𝑒𝑖𝑛 𝑑𝑒 𝑠𝑎 𝑝𝑟𝑜𝑝𝑟𝑒 𝑓𝑎𝑚𝑖𝑙𝑙𝑒, 𝑑𝑒𝑟𝑟𝑖è𝑟𝑒 𝑙𝑒𝑠 𝑝𝑜𝑟𝑡𝑒𝑠 𝑐𝑙𝑜𝑠𝑒𝑠."

Cette explication est une vulgarisation. Chaque enfant est différent et peut montrer des manifestations similaires à certains symptômes mentionnés sans avoir un quelconque problème.

Aujourd’hui, 1/4 enfant a subi des violences physiques, 1/3 des violences psychologiques (source stop aux violences faites aux enfants). Chaque année en France, environs 300 enfants sont tués.
Ce vécu entraine plus de risques suicidaires et d’addictions futurs.

Le trouble de Stress Post-Traumatique (TSPT) ou État de Stress Post Traumatique (ESPT) désigne un ensemble de symptômes qui surviennent à la suite d’un évènement brutal, choquant la psyché. Au niveau neurobiologique cela se traduit par un court-circuit de plusieurs structures sous-corticales. Cet ensemble symptomatique ne se manifeste pas tout à fait de la même façon chez les enfants, notamment en fonction de son niveau de développement. En effet, ils n’ont pas les mêmes capacités cognitives que les adultes. Mais également par le fait qu’ils sont dépendants de leurs environnement familial.

Dans cet ouvrage, le petit Jake, six ans, vit divers évènements potentiellement traumatisants. Dans un premier temps le décès de sa mère, dont lui-même retrouve le corps. Puis la visite nocturne de l’Homme aux murmures. Enfin un enlèvement et une séquestration.

Jake présente des symptômes caractéristiques d’un vécu traumatique. Nous pouvons observer une asthénie (sorte d’engourdissement des émotions), une baisse de l’humeur, des difficultés sociales avec les autres enfants de son âge. Des reviviscences par des dessins répétitifs et parfois compulsifs, comme nous pouvons le voir lorsqu’il est séquestré ou son dessin de combat revient pour canaliser son angoisse. Des cauchemars. Une détresse aux situations de rappels, phobie et évitement du lieu de la découverte du corps de sa mère.

Comme souligné tout au long du livre : tous les enfants ayant eu des carences affectives ne deviennent pas bourreaux.


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