Est-ce que tu pourrais te présenter, pour ceux qui ne te connaissent pas encore ?
Bonjour, je m’appelle Jérôme Loubry, je suis écrivain à temps complet depuis 2017, l’année de sortie des Chiens de Détroit, édité directement chez Calmann-Lévy. J’en ai écrit six depuis, avec un roman qui n’est pas du tout un polar, mais un récit de vie. Et c’est maintenant mon activité principale. J’ai la chance de pouvoir ne faire que ça.
Comment tu en es arrivé à l’écriture ? On a cru comprendre que c’était une deuxième vie.
En fait, depuis l’âge de mes 9 ans, je veux être écrivain. Mais en même temps, je n’avais pas envie de faire d’études littéraires parce que j’avais peur de perdre l’amour de la lecture en tant que lecteur. J’étais un gros lecteur et je craignais que ça me gâche ce plaisir. Donc j’ai fait complètement autre chose. C’est à la fameuse crise de la quarantaine que je me suis dit qu’avec tout ce que j’écrivais depuis mes 18 ans, principalement des nouvelles et de la poésie, même s'il y avait quelques romans un peu plus longs, il fallait que je tente ma chance au moins une fois. La principale envie, ce n’était pas d’être publié, mais plutôt de ne pas avoir de regrets ensuite.
Le sentiment de ne pas être passé à côté de quelque chose.
C’est ça. Parce que si ça ne marchait pas, au pire, ce n’était pas grave parce qu’au moins, j’avais tenté. Mais en même temps, j’écrivais depuis très longtemps et je n’ai jamais rien envoyé parce que je voulais que ça reste mes histoires, mes personnages…
Et comment tu en es arrivé aux Chiens de Détroit ?
Eh bien, ce roman est né à la suite d’une mauvaise lecture. Je ne lisais que rarement de polar. Mais là, je rentrais de voyage, je n’avais que ça sous la main et finalement, j’ai trouvé ça très mauvais. Pas que le livre en soit l’était, mais pour ma part, ça m’a presque fait l’effet d’un foutage de gueule et ça m’a mis en colère. Pour moi, être écrivain, c’était le métier parfait, celui que je voulais faire depuis petit. Et j’avais cette petite voix qui me disait « oui d’accord, la critique est facile, mais est-ce que toi, tu serais capable d’écrire un polar à l’américaine sur plus de 400 pages ? ». Et c’est devenu un défi que je me suis lancé.
Donc tu écris ton roman et tu l’amènes directement à Calmann-lévy ?
Pas du tout. Le tout premier jet écrit après cette fameuse mauvaise lecture n’était pas du tout Les chiens de Détroit. Mais je l’ai envoyé par hasard à la première maison d’édition qui publiait du polar que j’ai trouvé sur Internet. Je l’ai envoyé par mail et j’ai reçu une réponse négative, mais très très bien écrite et détaillé. Ils avaient été plus loin que le simple « ça ne correspond pas à notre ligne éditoriale. » pour aller plutôt dans ce qui allait et ce qui n'allait pas. J’ai trouvé cette réponse très respectueuse et je me suis promis que, quand j’aurais plus de temps de renvoyer un texte à cette personne-là. Donc, par la suite, j’ai arrêté mon travail qui devenait compliqué et je me suis donné 6 mois pour écrire ce qui allait devenir Les chiens de Détroit. Là, elle me rappelle quelques jours après pour me demander si le livre était toujours disponible. Je lui ai répondu que oui, surtout qu’en plus je ne l’avais envoyé qu’à elle, ce à quoi elle m’a donné rendez-vous pour qu’on se rencontre. Il faut savoir que cette personne, c’était Caroline Lépée. De mon côté, je ne savais pas qui était cet auteur, vu que je n’étais pas du tout du milieu. Mais pendant ce rendez-vous, elle m’a expliqué comment ça fonctionnait, qu’elle travaillait avec d’autres maisons d’édition et qu’elle allait rediriger mon texte vers ces maisons-là, pour voir si une allait accepter d’éditer en papier. Par chance, Calmann Lévy s’est rapidement positionné.
Assez rapide donc, tu as réussi à t’épargner les galères que rencontrent généralement les auteurs à leur début.
Oui, voilà. Et je suis toujours gêné quand on me demande comment ça s’est passé, si ça n’a pas été trop dur… Parce que non, j’ai juste envoyé un mail et je suis tombé sur la bonne personne. J’ai eu pas mal de chance.
Et donc, Les chiens de Détroit ne fonctionnant pas trop mal dès le début, tu as arrêté ton autre travail tout de suite ?
Oui, j’ai arrêté et à l’époque, j’étais responsable d’un gîte gastronomique dans les bouches du Rhône. Et j’ai arrêté quand on m’a proposé le contrat pour le second livre. Parce qu’écrire et travailler en même temps, ça n’aurait pas été possible. J’avais évidemment préparé le terrain en amont, pour pouvoir vraiment rester un à deux ans à la maison, pour écrire Le douzième chapitre, puis Les refuges, qui, lui, m’a permis de pouvoir complètement arrêter tout autre travail à côté.
Gros succès, Les refuges.
Oui, celui-ci a très bien marché.
Et tu n’as pas une pression qui s’installe après un succès pareil, une angoisse de décevoir ton lectorat ?
Quand j’écris, je ne pense pas au lectorat. Je suis dans ma bulle, avec mes personnages. La pression vient plutôt du fait de pouvoir écrire l’histoire qu’on a dans la tête. La vraie pression, c’est celle-là. Celle de se demander si on va pouvoir aller au bout de l’histoire. Et là où elle a été la plus forte, c’est pour Le douzième chapitre. Parce qu’un second roman confirme ou pas le talent, ou montre que c’était un coup de chance. La pression du lectorat, je la ressens une semaine avant la sortie. Quand les premiers avis de libraires arrivent. Mais pour l’instant, tout se passe bien pour moi.
Là où on est étonné, c’est qu’on voit que tu jongles assez facilement entre polar, thriller et roman noir, mais que tu ne lis pas de polar…
Je ne dois tomber que sur des mauvais polars. Si subitement, j’ai envie de lire, par exemple, Franck Thilliez, je vais tomber sur son pire roman. Pareil pour Karine Giébel et les autres… Après, déjà en tant que lecteur, le polar avec les enquêteurs, la hiérarchie… Ce n’est pas ce qui m’attire. Mais me diversifier, c’est un défi que je me mets à chaque fois. C’est sûr qu’on peut utiliser un personnage récurrent, situé sans arrêt dans la même ville. Mais autant en tant que lecteur qu’en tant qu’auteur, j’aime me balader. Et ça place aussi le lecteur dans une inconnue. Quand il va acheter un de mes livres, il ne sait pas où il va aller. Et plus j’avance, plus je remarque que les lecteurs aiment ne pas savoir où ils vont se retrouver.
C’est vrai que c’est ça qui est bien dans tes romans, même si certains éléments peuvent être prévisibles, il y a toujours un thème qui touche. Et ce n’est pas fréquent de se nourrir d’un thème ou d’un sujet réel. C’est une qualité plutôt remarquable. Je vais prendre le dernier, sans spoiler, on est beaucoup plus dans le roman noir que dans le thriller.
Ah oui, le chant du silence, c’est clairement un roman noir. Il y a cet aspect thriller avec l’enquête, mais je voulais écrire quelque chose qui ne soit pas un thriller. Les sœurs de Montmort par exemple, c’est un thriller. Donc l’écriture est plus rapide. Dans Le chant du silence, c’est plutôt une atmosphère, une part de vécu, avec les marins. Et j’avais prévenu mon éditrice que le prochain roman, je voulais qu’il soit plus écrit. Ça ne veut pas dire que les autres étaient moins écrit, mais dans le sens où un thriller nécessite moins de poésie parce qu’on est dans l’importance du temps, dans l’immédiat. Là, j’ai pris plus de temps pour construire les persos.
On sent qu’il est différent. Dans l’ambiance, qui est poisseuse, prenante, mais aussi dans les personnages qui sont très travaillés. Comment tu les construis ?
C’est honnêtement impossible à expliquer. Je ne me sers pas de personnages autour de moi, de connaissances. Et en fait, je ne les construis pas. J’écris sans plan et je visualise le livre que je vais écrire comme un film. Une fois que j’ai les premières scènes et la fin, je me lance dans l’écriture et mes personnages évoluent au fil du récit. Ce sont eux qui me guident. Par exemple, Lili la folle dans Le chant du silence, est l’exemple typique du personnage que j’ai découvert au fil du récit. Mon éditrice m’avait conseillé de faire des fiches personnages et je trouve ça trop cloisonnant. Je préfère avoir une ébauche et me laisser porter par eux.
Tu fonctionnes pareil avec l’intrigue, ou tu te nourris d’un fait divers ?
J’ai écrit un seul livre avec un fait réel, c’est De soleil et de sang avec le trafic humain à Haïti. Et le challenge de ce livre a été de mêler cet aspect réalité à l’aspect fictionnel. Pour le reste, les intrigues viennent rapidement, et beaucoup en écoutant de la musique. Certains titres m’interpellent et à partir de là, c’est un jeu de dominos. La musique m’évoque un lieu, qui me fait penser à un personnage, qui me fait penser à une situation… C’est souvent la fin qui vient en premier, puis deux ou trois chapitres et, de fil en aiguille, l’imagination se met à travailler.
C’est quelque chose de naturel en fait.
Oui et non. Parce que l’imagination est quelque chose qui se travaille par la lecture. Petit, j’étais très timide et je préférais être dans mon coin avec un livre. Je m’occupais beaucoup l’esprit à imaginer des choses. Je crois qu’en fait, petit, j’ai eu la chance de beaucoup m’ennuyer, et que ça m’a aider pour ce que j’ai fait après.
Dans Le douzième chapitre, l’écrivain, on a un peu l’impression que c’est toi.
David Malley ? Oui, c’est parfaitement moi. Par exemple, le TOC de la goutte de café, c’est quelque chose que j’ai vraiment. Je ne peux pas boire de café s’il y a une goutte sur la tasse. Je ne sais même pas d’où il sort. Et c’est un personnage qui est un peu mon double et que je m’amuse à replacer dans les autres romans. Par exemple, dans Les sœurs de Montmort, un des personnages va demander à la bibliothèque un livre de cet auteur. Et en plus, David est mon deuxième prénom. J’avais trouvé ça amusant comme clin d’œil.
Il y a toujours un lien entre tes romans, du style des petits clins d’œil, non ?
Pas à chaque fois, mais oui, c’est quelque chose que j’aime bien faire. Ça peut être une musique qu’un personnage a écoutée qui revient dans le suivant. C’est un peu un jeu, de voir ensuite les lecteurs venir me dire qu’ils ont vu les clins d’œil.
C’est peut-être aussi ce qui permet d’éviter la lassitude d’enchaîner les lectures d’un même auteur. Et d’ailleurs, comment tu prends les retours négatifs ?
Les critiques négatives, il y en a deux sortes. Les justifiées et celles que j’appelle les « c’est nul. ». Celles qui sont justifiées, elles ne me dérangent pas plus que ça parce que chaque personne à sa raison de ne pas aimer, et je le respecte. Les autres, on se fait une carapace. Et d’ailleurs, au début, j’allais voir les autres auteurs. Les plus connus, les plus célèbres… Et vu qu’ils étaient également critiqués, j’ai appris à prendre du recul.
On est déjà venu te voir pour te dire qu’on n’avait pas aimé ton roman ?
Jamais. Mais si ça arrivait, du moment où c’est justifié, je n’ai aucun problème avec ça.
Tu as des anecdotes de salons à raconter ? Des trucs qui te sont arrivé. On est assez friands des trucs improbables…
Je n’ai pas eu grand-chose, là comme ça… J’ai eu une demande en mariage…
Ah, c’est quand même pas mal !
Oui, c’est vrai. Mais il y a aussi eu l’interview de la personne qui n’a jamais lu mes livres. Et j’ai aussi une lectrice qui était tellement contente de me voir qu’elle en a pleuré. Et passé la seconde gênante où je me suis dit que je ne méritais pas ça, j’ai trouvé ça très touchant parce que c’était sincère.
Tu es conscient de la notoriété que tu as ?
Non et je n’en ai pas envie, parce que je n’ai pas envie de prendre la grosse tête. Ça ne m’apportera rien de plus. Je veux juste écrire mes histoires.
Tu lis les copains auteurs ou pas ?
Pas tous. J’en aime tellement certains que je crains de gâcher l’image. Mais là, la dernière que j’ai lu, c’est Melissa Da Costa pour voir comment elle avait franchi la frontière thriller. Et même s’il aurait peut-être gagné à être plus court, elle écrit très bien et c’est vraiment pas mal.
La doublure ?
Oui, elle écrit très bien, au niveau de la syntaxe, du vocabulaire. J’aime beaucoup son écriture.
Et tu lis quoi, du coup ?
Alors, déjà, il faut savoir que j’ai un livre pour la journée et un livre pour le soir. Le soir, c’est Game Of Throne, et en journée, c’est Notre part de rêve et le livre de Bono. Souvent, c’est ça, mes lectures. Des essais, de la littérature blanche, du fantastique… Je lis de tout, mais pas de polar.
On t’a proposé des adaptations déjà ou pas ?
Oui, on m’avait proposé Le douzième chapitre et Le refuges en série. Ils ont été achetés et on avait commencé à travailler sur la « bible ». La bible en fait, c’est ce que vous présentez aux chaînes de télé pour résumer le roman. Des chaînes ont été intéressées, mais ça a été stoppé par le COVID. C’est toujours au point mort, mais ça reviendra, je ne me fais pas de souci. Mais bizarrement, j’ai l’impression que ça viendra de l’étranger.
Et passer de l’autre côté de la barrière, écrire du scénario, ça te tente ?
Ce sont deux choses complètement différentes. Quand j’écris un roman, je suis seul avec mes personnages. Alors que quand on écrit un scénario, c’est ce que m’avait expliqué un producteur, ça change tout. Si on écrit, par exemple, les refuges pour TF1, il faut couper. Parce que c’est trop sombre, trop violent. Si c’est pour Netflix, ça passera. De la même façon que les personnages, avec leur panel de téléspectateurs, si une majorité des femmes sont blondes, l’héroïne devra être blonde aussi. On le sait que vendre une adaptation, c’est donné son histoire. C’est pour ça que je demande à être au moins consultant. Je peux dire que certains changements me dérangent, mais s’ils ont décidé que c’était comme ça, c’est comme ça. Il faut être conscient de ça. Quand on ne s’y retrouve pas dans une adaptation, c’est à cause de codes auxquels on doit s’y faire.
Et scénariste BD ?
Pareil, trop différent. Les refuges doivent sortir en BD, en deux tomes, normalement cette année et l’année prochaine. Et là encore, c’est un métier qui implique de savoir être concis pour indiquer ce que le dessin doit inspirer au lecteur. Si on vient me voir en me demandant si ça m’intéresse d’apprendre, oui pourquoi pas. Mais sinon, non ça ne m’attire pas pour l’instant.
On n’exclut pas le fait de te voir un jour écrire de la littérature blanche ?
J’aime bien alterner entre les deux. Je ne me sens pas d’écrire que de la littérature blanche. Pour moi, je n’arriverais pas à écrire une scène de 20 pages entre deux personnes qui boivent une tasse de thé. J’aime beaucoup les twists, et je n’arriverais probablement pas à donner de l’intérêt à des scènes banales. J’aime plutôt mettre des coups, réveiller le lecteur… Par exemple, tu vois, j’aime beaucoup les animaux, mais ça ne m’empêche pas de les violenter un peu dans mes récits. Surtout les chats. Mais dans le prochain, j’ai promis de plus toucher aux animaux.
Tu t’accordes des pauses entre deux romans ou tu enchaînes directement ?
Globalement, l’idée du suivant arrive quand je suis à la fin du précédent. Là, par exemple, je suis déjà dans le suivant. Mais en fait, pour vous expliquer comment je fonctionne, je vais prendre l’exemple du dernier. Le chant du silence, je l’ai fini en septembre, pour une sortie en janvier. Donc, aux alentours de septembre, dans la phase d’écriture des derniers chapitres, je me dis « ah tiens, j’écrirais bien sur ça, ou sur ça ». L’idée germe. Entre temps, il y a les relectures, les corrections… Et j’ai une pause en décembre, qui a été le mois où le livre était prêt à sortir et où je peux souffler. Et ensuite, début janvier, je lance l’écriture du suivant.
On arrive à la fin, est ce que tu as une partie préférée dans le processus ?
L’écriture. Ce moment où je suis juste avec mes personnages, où je construis mon univers et où je suis vraiment dans mon monde. Je me coupe de tout et mes amis savent les moments où je suis en écriture. Des fois, j’écris et ce n’est pas le bon moment, mais trouver LA phrase, LE twist, c’est quelque chose de très satisfaisant.
Ça t’arrive d’avoir des moments, en repas de famille ou autres, où tu as une idée et où tu poses tout pour aller l’écrire ?
Oui, mais je ne dis rien et je m’arrange pour la garder et la réécrire plus tard. C’est une partie où je deviens silencieux où j’imagine ce qui se passe.
Et quelqu’un qui ne te connait pas, tu lui conseilles quoi pour te découvrir ?
Question compliquée. Si c’est quelqu’un qui aime les polars à l’américaine, ça sera Les chiens de Détroit, si c’est plutôt quelqu’un qui aime le thriller psychologique, je lui dirais plutôt Les refuges ou les sœurs de Montmort et si c’est quelqu’un qui aime plutôt la narration douce, plutôt Le douzième chapitre. Ça dépend vraiment de ce que la personne aime. C’est compliqué d’en choisir un vu qu’ils sont tous différents.
Quatrième de couverture et résumé, c’est toi qui choisis ?
Couverture, oui, avec l’éditrice. Mais résumé, non. C’est uniquement Calmann-Lévy. J’ai quand même mon mot à dire parce qu’ils me soumettent un texte et c’est moi qui le valide.
Autre chose très intéressante, c’est la playlist dans Les sœurs de Montmort. Ce sont des musiques que tu écoutais en écrivant ?
Ce sont des musiques que j’écoutais avant. Les sœurs de Montmort, c’est comme une pièce de théâtre et du coup les musiques sont celles qui m’ont inspiré l’ambiance. Agnès Obel par exemple, c’est une artiste que j’ai écoutée par hasard et qui m’a permis de rentrer dans ma bulle. Mais en période d’écriture, pas de musique parce que je suis trop concentré dans l’écriture. Pour le prochain, il y en aura une aussi.
Et voici le jeu du portrait chinois auquel Jérôme Loubry a bien voulu se prêter avec nous :
Et si tu étais...
...un animal ? Un chat ...un livre ? Ghost Story, de Peter Straub ...une chanson ? With or without you de U2 ...un acteur / actrice ? Di Caprio ...un film ? Seven ou Smoke ...un pays ? France ...un instrument de musique ? Guitare électrique ...un plat ? Pâté aux patates
...un réalisateur Steven Spielberg
...une citation ? "Et les sirènes possèdent une arme plus puissante que leur chant c’est leur silence"
...une saison ? Automne
...un personnage de fiction ? Hercule Poirot ...un serial killer ? Ted Bundy ...une mort ? Arrêt cardiaque ...une méthode de torture ? Guilis sous les pieds avec une plume ! ...un polar? Seul le silence de RJ Ellory ...un monstre imaginaire ? Vampire ...une arme ? Lance pierre (efficace et amusant !)
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