- Quel est votre parcours ?
Chaotique, à cloche-pied, posé, solide, fragmenté, recomposé. Je n’ai pas un parcours universitaire ou encré seulement dans la vie dite active. Je suis un mélange de tout ça. Une certaine liberté qui m’a accompagné, nourri, et qui continue de le faire.
- D'où vient l'envie d'écrire ?
De l’ennui du réel. M’évader. Quitte à me faire serrer et à purger ma peine.
- Est ce que vous écrivez dans le genre que vous lisez ?
Non, j’écris dans mon genre, même si cela peut paraître prétentieux. Beaucoup de lectures me nourrissent, mais au final, j’ai ma propre recette de cocktail.
- Quelles sont vos recommandations culturelles incontournables ?
Incontournables, je ne sais pas, mais en ce qui me concerne, il y a : Joyce Carol Oates, Bret Easton Ellis, Sarah Schulman, et Charles Bukowski. (Dans n’importe quel ordre)
- Comment avez-vous appris à écrire ?
En dessinant. Et comme je ne sais pas dessiner, j’ai seulement garder l’écriture pour faire vivre mes dessins.
- Quelle méthode pour créer vos intrigues ?
Je ne pense pas être un auteur à intrigues. Je dresse plutôt des portraits, des tranches de vie. Je peins des situations, et l’écriture me permet de les faire sortir de la toile, que ces portraits ne soient pas statiques, qu’ils prennent vie et qu’ils m’emmènent là où je l’attendais le moins.
- Comment construisez-vous vos personnages ?
Image par image. De face, de trois-quarts, et de profil.
- Est-ce qu'il y a des choses que vous vous interdisez d'écrire ?
Non, aucune. J’écris sans entrave.
- D'où est venue l'idée de Tock ?
D’une histoire d’amour qui a mal tourné, de l’air du temps, des horoscopes de Rob Brezsny que je lis chaque semaine.
- Quelles sont les références et inspirations ?
Ce que je viens de répondre juste au-dessus. Pas plus, pas moins.
- Des recommandations pour prolonger l'expérience ?
Vivre à fond. Avec ou sans Tock. Mais c’est mieux avec.
- Est ce que vous avez déjà l'idée pour le suivant ?
Il est déjà écrit.
- Quel(s) conseil(s) vous donneriez à un jeune auteur qui souhaite se lancer ?
Qu’il écrive pour lui, toujours, pas pour un public ou pour un éditeur, mais pour lui. Qu’il ne se pose jamais la question : « Est-ce que ça va plaire ? » Qu’il soit libre d’être lui-même.
- Est ce qu'il y a une question qu'on ne vous a jamais posé que vous auriez aimé qu'on vous pose ? Et quelle serait la réponse ?
Vous venez de le faire, vu que c’est ma première interview.
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