Né en 1976, Claire Favan est romancière et membre du mouvement des Louves du polar. Employée dans la finance, elle est l'autrice de dix romans, avec un style oscillant entre thriller, roman noir et drame social.
Quartier noir : Bonjour Claire, est ce que tu peux commencer par te présenter et peut être nous dire comment tu es entrée dans l’écriture de romans aussi violents ?
Claire Favan : Alors, je suis Claire Favan, autrice de roman noir et mon rapport avec la violence littéraire s’est développé assez jeune. Je crois que j’ai toujours aimé les romans durs, j’ai attaqué Stephen King assez tôt et un jour, ma mère referme un livre. C’était fête fatale de William Katz, je crois. Et elle me dit qu’elle n’avait jamais lu un roman pareil. Et après avoir lu ce roman, que ma mère avait tant aimé, j’ai su tout de suite que c’était ma came. Que j’allais ne vouloir lire que ça. Et, plus tard, en tant que lectrice, j’ai ressenti une frustration parce qu’on avait rarement les explications concernant la construction d’un tueur. Comme si les auteurs hésitaient à détailler le côté psychologique. On sait qu’il est comme ça, mais sans comprendre pourquoi. Alors je me suis documenté, j’ai lu énormément de livre sur les serials killers et j’ai essayé d’écrire un livre qui ne passait pas sous silence cette phase de construction.
QN : Et tu as été publié tout de suite ?
CF : J’ai démarché deux maisons d’édition avant de l’envoyer aux nouveaux auteurs qui ont concrétisé mon rêve et donné naissance au Tueur intime. Je me rappelle d’ailleurs que le mail qui m’annonçait que j’allais être publié était arrivé dans les spams et que j’ai failli le supprimer sans même l’ouvrir. Et je me dis que si j’avais fait ça, Le tueur intime n’aurait peut-être jamais vu le jour. Mais l’histoire se termine bien puisque j’ai réussi à publier ce livre qui était celui que je voulais lire en tant que lectrice.
QN : Tu savais déjà que ça allait être une duologie ou c’était pas du tout prévu ?
CF : C’est en écrivant le premier que j’ai eu l’idée du deuxième. J’aurais pu prendre des nouveaux personnages, mais j’ai trouvé que c’était plus intéressant de réutiliser Will que les gens avaient appris à craindre. Et le placer, lui, en difficulté donnait plus d’intensité à mon histoire. Par contre, j’avoue avoir un peu galéré pour les personnages « annexes » sur le côté vie privée, même si RJ et Sam ne sont pas vraiment des personnages annexes. J’ai trouvé ça compliqué à mener. J’ai commencé l’écriture dans la foulée du premier, je l’ai mise de côté et je l’ai reprise quand j’ai su que j’allais être publiée. Et au final, ça m’aura au moins permis de me dire que je n’étais pas faite pour les suites. Donc Le tueur de l’ombre, c’est une suite mais en même temps, c’est pas du tout le même rythme ni la même intensité.
QN : Effectivement après celui-là, tu n’as plus écrit que des one shot. Tu vas rester dans cette continuité ou tu vas retenter un jour une nouvelle série ?
CF : Alors non. En plus, c’étaient les deux premiers et je n’étais pas connue. De ce fait, pour les dédicaces en magasin, les gens à qui je présentais le livre me disaient qu’ils allaient prendre plutôt le premier. Le second a donc eu une vie retardée. C’est compliqué de faire vivre une suite au niveau intrigue annexe également, concernant la vie privée des personnages par exemple. Je préfère définitivement les emmener d’un point A à un point B, sur un seul tome, plutôt que faire une suite. Je suis fière de mon travail sur ce diptyque, bien sûr, mais ça ne m’a pas donné envie de continuer dans cette voie. J’aime beaucoup créer des personnages, leur donner des forces et des faiblesses pour aller au bout de l’enquête. J’aime les pousser et qu’ils donnent tout ce qu’ils ont, mais une fois le livre terminé, je les ai emmenés là où je voulais les emmener. Ils ont livré leur message et je peux les laisser continuer leur chemin sans moi.
QN : Oui parce que nous en plus, ça nous arrange. On est des toqués de saga. Donc un one shot, c’est aussi le fait de se dire qu’on n’aura pas besoin d’acheter les 8 tomes d’avant…
CF : Je lisais Elizabeth George, autant on peut dire qu’ils sont indépendants au niveau de l’enquête. Mais les personnages ont leur vie privée qui oblige à tout suivre depuis le début parce que c’est intéressant. Les one shot ont cet avantage d’être intégrable à tout moment entre deux livres. Et encore une fois, un one shot, en tant qu’auteur, c’est beaucoup plus simple à faire vivre qu’une suite de sagas.
QN : Et quand tu parlais de personnages, justement. Les tiens sont très forts et on se demandait si c’étaient eux qui déterminaient l’histoire ou si c’était l’histoire qui influait sur eux.
CF : Ça va dépendre de ce qui vient en premier. Les personnages sont très importants dans mes histoires, mais c’est quelquefois elle qui s’impose en premier. Pour Le tueur intime, Will s’est imposé assez facilement et j’ai bâti l’intrigue autour. Serre moi fort, c’est une réflexion sur la disparition et la façon dont elle impacte la famille. Dompteur d’anges c’est un roman que j’ai écrit après les attentats, et c’est donc une réflexion sur l’endoctrinement. Tout comme Inexorable, qui est un roman témoignage de notre vie familiale. Mon fils a un handicap invisible et l’école nous en a fait baver. Et du coup, en écrivant ce roman, je me suis rendu compte que des tas de parents endurent la même chose. Ce roman était là pour dénoncer le fait que le système n’armait pas les enseignants pour faire face à la différence des enfants. Les cicatrices par contre, ce sont les personnages qui sont arrivés en premier. En fait, c’est vraiment en fonction du livre et de l’inspiration, mais les personnages restent quand même la colonne vertébrale du roman et la force de l’histoire.
QN : Dans tes romans, il y a souvent, pour ne pas dire tout le temps, le thème de la famille. C’est un thème que tu aimes explorer ou c’est un hasard ?
CF : Je ne m’en étais pas rendu compte et c’est quand je suis arrivé chez Harper Collins qu’on m’en a parlé. C’est là que je me suis dit que, oui, la famille revenait assez souvent. Après, il y a des thèmes qui sont très personnels et qui reviennent même inconsciemment. Je pense qu’on est le produit de notre enfance. Tout ce qu’on fait, tout ce qu’on est, ça vient de notre vécu, de nos expériences, qu’elles soient bonnes ou mauvaises. De la même façon que souvent nos goûts viennent quelquefois de ce que nos parents nous ont fait découvrir. Mon goût de la lecture par exemple, c’est venu de ma mère. Donc par rapport au thème récurrent de la famille, il doit y avoir une explication psychologique, mais là, comme ça, je n’en ai aucune à donner.
QN : Et quand tu disais que, parfois, c’est l’histoire qui s’impose… Tu as déjà un plan de ton roman avant de commencer l’écriture ou tu te laisses porter par ton récit ?
CF : Le plan est là. Toujours. Il faut savoir que je suis salariée à côté, je ne vis pas de mon écriture. Donc les moments où je suis devant l’ordinateur pour écrire, le principal objectif, c’est de ne pas perdre de temps. Et même au-delà de ça, j’essaie de placer des twists dans mes romans et je ne peux pas les découvrir sur le tard. Je dois savoir où je vais. Alors avant chaque roman, j’écris mon plan, longuement sur papier. Du coup, vu que je sais où je vais, qui fais quoi et ce qu’il se passe dans chaque chapitre, la phase d’écriture sur ordinateur n’est en fait qu’une phase de meublage. Après, le plan n’est pas figé. Si en cours d’écriture, j’ai une nouvelle idée qui sert l’intrigue, je la mets en place. De la même façon que l’éditeur peut aussi demander une modification. De nulle part, par exemple, se terminait bien plus tôt, mais avec mon éditrice, on trouvait la fin bien trop abrupte d’où l’ajout des derniers chapitres.
QN : Et tous ces plans que tu fais sur papier, tu les gardes ?
CF : Oui. J’ai un meuble où je range tous mes plans, et les timelines. Elles sont très utiles pour la cohérence de l’intrigue. Par exemple dans le dernier, il y a toute une partie de la vie de Tony, c’est-à-dire le moment où il perd ses aides qui devait coïncider avec le premier confinement. Et à un moment, je me suis rendu compte qu’il y avait un endroit où ça ne collait pas. Du coup, je garde toute la documentation sur les personnalités des tueurs, les détails des armes… Même si dorénavant, je garde tout dans des fichiers informatiques.
QN : il parait que tu écris aussi des petits romans secrets ?
CF : Oui, mon petit plaisir d’auteur. En fait, j’écris surtout pour relâcher la pression. Ce n’est pas forcément du thriller, mais ça me permet d’écrire sans penser au lecteur. Ces romans-là ne seront jamais publiés et jamais personne ne les lira à part moi. Et ça fait du bien, des fois, d’écrire juste pour soi.
QN : Et pendant qu’on en parle, t’as jamais voulu écrire d’autres choses ?
CF : J’ai déjà écrit d’autres choses. La nouvelle que j’ai écris dans Regarder le noir était une dystopie. Et Yann (Fauth) était très content parce que ça changeait de ce que j’écrivais d’habitude. J’ai essayé d’aller dans un endroit où ne m’attends pas.
QN : En quelque sorte, tu ne veux pas qu’on t’associe seulement aux thrillers, tu essaies de sortir de cette étiquette…
CF : C’est ça. Et déjà la base même de mes romans. Quand les deux premiers sont sortis, je sentais qu’il fallait que je casse tout de suite l’image que les lecteurs pouvaient s’être fait de moi, pour pas rester éternellement l’autrice de thrillers de tueurs en série ultra-violents. Parce qu’une fois que vous avez cette étiquette, c’est assez dur d’en sortir puisque vos lecteurs vous attendent dans ce genre-là. Et j’avais aussi envie qu’on ne sache pas où m’attendre. C’est pour ça qu’Apnée noire a pris une direction différente, presque fantastique. Puis je suis partie sur du drame social. Je ne veux pas me cantonner à un seul genre. Les lecteurs savent que je sais utiliser la violence. Mais si je n’en ai pas besoin, je ne l’utilise pas.
QN : C’était un choix évident le côté psychologique ?
CF : Je fais partie de ces gens qui pensent que la violence psychologique n’est pas moins violente que la violence physique. Elle peut même laisser des marques plus violentes et plus durables. Avec ce que j’ai découvert en menant mes recherches pour De nulle part, je me demande si un enfant placé, qui a encore sa famille, et qui se retrouve victime de ce que ces gosses peuvent vivre en foyer (violence, prostitution, viol…), n’est pas plus maltraités par le système qu’il le serait par des parents à qui on retire leur garde ? Je me pose la question et je ne sais pas si on se poserait la question dans un système moins nocif.
QN : Tu as une formation littéraire ou pas du tout ?
CF : Je n’ai aucune formation littéraire. Je travaille dans la finance, aux côtés des artisans commerçants. J’étais plus à l’aise avec les chiffres et j’ai entendu dernièrement Sandrine Destombes parler de son esprit mathématique logique. Moi aussi, finalement, j’utilise beaucoup l’esprit logique mathématique dans mes livres. J’ai trouvé ça très juste parce qu’un polar, c’est une affaire de logique.
QN : Tu t’es déjà inspiré de ton milieu professionnel pour écrire une histoire ou un roman ?
CF : Non, parce qu’il n’y a rien de suffisamment palpitant pour un roman. Par contre, j’ai écrit une nouvelle, qui s’appelle La promotion, qui se passe dans le milieu de la finance.
QN : Et le reste, tu t’inspires de tes proches pour tes personnages ?
CF : Pas vraiment. En fait, je suis plutôt une éponge. J’observe les gens et je laisse ma curiosité parler. Quelqu’un de grincheux, je vais réfléchir à pourquoi il pourrait être grincheux par exemple. Puis j’essaie d’intégrer ça quelque part, même dans un détail en arrière-plan. Et même pour les prénoms, je ne m’inspire pas de mes proches. Il faut que le prénom soit fort par rapport à l’intrigue. Donc j’essaie d’en trouver qui colle au personnage. Et ce n’est pas toujours évident.
QN : Et comment tu choisis tes titres ?
CF : Le titre est un exercice très compliqué et il faut savoir que de tout mes romans, seul Miettes de sang a gardé son titre de travail. Sinon, à la demande de l’éditeur, on doit souvent trouver un autre titre. Pour le dernier, on m’avait proposé toute une liste dont le titre De nulle part. Ça tombait pas mal puisqu’au final, mon personnage n’a pas d’origine.
QN : et les couvertures, c’est toi qui choisit ?
CF : En temps normal, pour les couvertures, on me propose des choses et je choisis. Mais là encore, ce n’est pas toujours vrai. Par exemple, Serre moi fort, on m’avait proposé un origami et c’est moi qui ai voulu que l’ombre fasse plus menaçante que le papier. Par contre Miettes de sang et Apnée noire, je n’ai rien choisi, c’était des choses imposées. Chez Harper Collins, ils ont un graphiste et une vraie stratégie de couverture. Les cicatrices s’inscrivait par exemple dans une mode des designs généraux des couvertures de cette époque-là. Pareil pour La chair de sa chair et de nulle part, il y a un vrai travail d’équipe dans le choix.
QN : Et tu regrettes, des fois, d’avoir moins de choix ?
CF : Oui et non. Je regrette un peu Robert Laffont parce qu’il y avait cet aspect discussion qui permettait toujours d’affiner un peu les détails pour avoir vraiment une couverture percutante et parlante. Mais en même temps, Harper Collins a une vraie stratégie et c’est une forme de tranquillité. Je sais que si la couverture est choisie, c’est qu’elle a été validée à tous les niveaux.
QN (franck) : Je trouve quand même qu’on n’a pas assez parlé de Serre moi fort, qui est quand même un des meilleurs thrillers que j’ai lu de ma vie. La fin de la première partie m’a fait hurler.
CF : Serre moi fort a une histoire intéressante parce que mon éditeur de l’époque, était dubitatif sur cette partie. Il me disait qu’il n’était pas sûr que ça marche. Et moi, je lui ai dit que c’était ce que je sais faire. J’allais forcément trouver quelque chose pour que ça fonctionne. Ce livre a aussi été le pire de tous au niveau écriture. Quand je l’ai fini, il m’a laissé en pleurs, avec un sentiment de culpabilité énorme. Au point que les personnages me réveillaient en pleine nuit pour me dire que je ne pouvais pas leur faire ça. Et j’ai failli changer quelques passages avant de me dire que si j’avais été tant frappé, je devais les laisser toucher le lecteur aussi. Une façon de dire : « J’ai pris ma part, prends-toi ta claque aussi ». De manière générale, je trouve qu’une fin immorale est plus percutante, car elle pousse à la réflexion. Et si je vous laisse sur ce genre de sentiment, pour moi, c’est gagné. D’où le fait, aussi, que je ne veuille plus faire de suite. Faire une suite pour faire une suite, c’est quelque chose qui ne me dit rien du tout.
QN : On va repartir un peu sur l’écriture, mais tu n’as jamais pensé à écrire de romans à quatre mains ?
CF : Ça a été en projet avec Jacques Saussey à un moment. On en avait parlé pour un roman dans la série l’embaumeur. Mais les emplois du temps ne collaient jamais. Soit l’un était dispo quand l’autre était déjà en écriture, soit en écriture quand l’un entrait en correction… Peut être un jour, mais pour l’instant, ce n’est pas possible.
QN : C’est vrai que vous paraissez très proche avec Jacques.
CF : On a commencé nos carrières en même temps et on s’était à l’époque retrouvé sur un forum sur internet qui s’appelle les Plumes noires. Et puis on a commencé à se voir assez souvent pour échanger des conseils. Quand l’un de nous a un doute, on discute, on s’écoute et on aura peut-être une idée qui permettra de mieux coller à l’histoire et de sortir du blocage.
QN : Et côté histoire, c’est volontaire de ne pas situer l’action en France ?
CF : J’ai deux romans qui se situent en France, c’est deux drames sociaux, où je traite de problématiques françaises. Les autres romans, ceux qui parlent de tueurs en série, se situent aux Etats-Unis pour deux raisons. La première, c’est que j’ai besoin d’espace pour le parcours meurtrier du personnage. Les lois différentes d’un état à l’autre permettent aussi de s’amuser de ce côté-là. Et la seconde raison, c’est qu’en France, nous n’avons pas cette culture du tueur en série, ni au niveau média, ni au niveau policier. En Amérique, on peut simplifier l’intrigue en mettant sur le coup le FBI, mais en France, j’ai demandé à des copains auteurs policiers, et c’est totalement différent. C’est un magistrat qui se saisit des affaires donc si le tueur sévit à deux endroits qui concernent deux magistrats différents, il peut ne pas y avoir de recoupement. Il y a déjà eu des loupés par le passé.
QN : On arrive presque à la fin, une petite info sur le prochain ? Déjà en écriture ?
CF : Pas encore en écriture, mais j’ai commencé à réfléchir au plan et il devrait sortir en 2024, si on est optimiste.
QN : Pas de dates butoirs côté maison d’édition ?
CF : Non et mes contrats sont faits au coup par coup. On le signe quand le roman est déjà bien implanté dans ma tête.
QN : C’est aussi ce qui te permet aussi de changer d’éditeur facilement, non ?
CF : Changer d’éditeur me permet aussi de franchir des caps. Harper Collins m’a par exemple donné l’occasion d’être traduit en italien et c’est très chouette.
QN : Dans le futur, tu aimerais vivre de ton écriture ?
CF : Non. Et pour deux raisons. D’abord être seule devant mon ordi, ça ne me plaît pas. J’ai besoin de voir du monde et le confinement me l’a montré. Durant cette période d’isolement, même les collègues que tu ne supportes pas d’habitude deviennent agréables ! Et la seconde raison, c’est que mon métier me permet d’avoir des revenus fixes. Il y a très peu d’auteurs qui arrivent à vraiment vivre de leur écriture. Et je ne veux pas m’infliger le stress de dépendre des ventes d’un livre.
QN : Des petites recos à conseiller ?
CF : La vierge Jurée. Un livre exceptionnel. Il a remporté le prix du suspense psychologique l’année où j’ai été présidente du jury donc je suis un peu la marraine de ce livre. Et Jean-Christophe Boccou a un truc. Il y a des auteurs comme ça qui ont une identité et lui vraiment, dès les premières lignes, on sent qu’il a la sienne. Après, je suis nulle pour mémoriser les titres, que ce soit de films, de livres… mais sinon, Je te vois de Greg Hurwitz, Le sang du monstre d’Ali Land ou Une femme entre nous de Greer Hendricks et Sarah Pekkanen. De manière générale, j’aime bien lire des choses qui me font vibrer et réfléchir.
QN : Tu as une vision différente de la lecture en tant qu’autrice ou pas ?
CF : Pas forcément. Mon regard d’autrice ne change pas grand-chose à la lecture. Par contre, je sens tout de suite quand un roman n’a pas de plan. Et si ça arrive, je l’arrête assez vite. Mais sinon, je peux voir l’intrigue arriver assez vite, mais si l’auteur arrive à me balader, ça ne me gêne pas et je vais au bout.
QN : Un petit dernier mot pour finir ?
CF : Pas grand-chose d’autre que merci. Je suis contente de voir les retours positifs de De nulle part. Alors merci aux lecteurs d’avoir compris ce que je voulais transmettre et merci aux bloggeurs de continuer à faire vivre le livre en le relayant sur les différentes plateformes.
Et voici le jeu du portrait chinois auquel Claire Favan a bien voulu se prêter avec nous :
Et si tu étais...
...un animal ? Le chat ...un livre ? La trilogie du mal de Maxime Chattam ...une chanson ? Aucune idée, j'en consomme beaucoup trop... ...un réalisateur ? George Lucas ...un acteur ? Saigourney Weaver ...un film ? Le seigneur des anneaux de Peter Jackson. ...un pays ? L'italie ...un instrument de musique ? Un tambour ...un Plat ? La raclette.
...une citation ? "Que n’a-t-il pu avant de mourir connaître l’amertume de l’orgueil blessé et sentir quelles traces brûlantes laissent les larmes de honte et de rage sur un visage condamné au rire perpétuel". Dans Le dernier jour d'un condamné de Victor Hugo
...une saison ? Automne
...un personnage de fiction ? Ellen Ripley ...un serial killer ? Cameron de Dompteur d'anges ...une mort ? Paisible, dans mon sommeil ...une méthode de torture ? l'emprise psychologique. Sur la famille par exemple. ...un lieu de séquestration ? Une cave ...un thriller ? L'aliéniste de Caleb Carr ...un monstre imaginaire ? Sully de Monstres et Cie ...une arme ? Un couteau
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